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Maxime d'Aboville

Comédien

Prix Charles Oulmont 2012, dans la catégorie “Théâtre”

 
 

Portrait réalisé en 2012:

En 2005, Maxime d’Aboville est nanti d’un DEA de droit européen et d’une formation à la Birmingham Theater School qu’il n’utilisera pas à l’ornement de sa profession d’avocat, mais à son entrée au Cours d’art dramatique de Jean-Laurent Cochet, à Paris.

Il est remarqué en 2010 quand il joue, seul en scène, le Journal d’un curé de campagne, de Bernanos, au Théâtre des Mathurins, qui lui vaut une première nomination pour le Molière de la révélation théâtrale masculine. En septembre de la même année, il crée son spectacle « seul-en-scène », Histoire de France, de l’An Mil à Jeanne d’Arc, d’après

 

Bio actualisée en 2023:

Repéré en 2010 dans Journal d’un curé de campagne d’après Bernanos (Nomination Molière de la Révélation masculine), il joue l’année suivante dans Henri IV Le bien-aimé de Daniel Colas (Nomination Molière du Comédien dans un second rôle), avant d’incarner Bonaparte dans La Conversation de Jean d’Ormesson (Prix Charles Oulmont du Comédien 2012). Depuis, il a notamment interprété les rôles-titres de The Servant mis en scène par Thierry Harcourt (Molière du Comédien dans un théâtre privé 2015), Un certain Charles Spencer Chaplin de Daniel Colas, Les Jumeaux Vénitiens mis en scène par Jean-Louis Benoît, Dom Juan mis en scène par Christophe Lidon.

Michelet, Chateaubriand et autres, où il embarque son public dans une chevauchée historique appuyée sur un chœur de voix soutenues. On le voit au cinéma, à la télévision, mais l’histoire le tient fort, et l’année suivante, c’est son interprétation du jeune prince de Condé dans Henri IV, Le bien aimé, de Daniel Colas, au Théâtre des Mathurins, qui lui amène une seconde nomination au Molière, du comédien dans un second rôle cette fois. Et c’est en 2012 qu’il interprète, à notre grand plaisir, le rôle de Bonaparte dans la première pièce de théâtre de Jean d’Ormesson, dans une mise en scène de Jean-Laurent Silvi, au théâtre Hébertot.

 

Seul en scène, il joue Je ne suis pas Michel Bouquet d’après des entretiens de l’acteur, et ses Leçons d’histoire de France (dont La Révolution, mise en scène par Damien Bricoteaux). En 2022, il obtient à nouveau le Molière du Comédien pour la comédie Berlin-Berlin de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras, mise en scène par José Paul. Il tourne régulièrement pour le cinéma et la télévision, dernièrement dans la série Fr2 La Peste réalisée par Antoine Garceau et le film Monsieur Aznavour réalisé par Grand Corps Malade. À partir de février 2023, il jouera le rôle-titre de Pauvre Bitos de Jean Anouilh au théâtre Hébertot, mis en scène par Thierry Harcourt.