- À PROPOS -
Charles Oulmont / La Fondation organisation
Charles Oulmont
La passion de la musique
Très jeune, à l'exemple de sa mère, mélomane et chanteuse, il est attiré par la musique. Pianiste, il s’essaie à la composition. Elève de Gabriel Fauré et Roger Ducasse au Conservatoire de Paris, il rencontre des interprètes et des compositeurs, Jules Massenet, Camille Saint-Saëns, Florent Schmitt, Yvette Guilbert etc. et travaille avec eux.
Le métier des lettres
Il poursuit parallèlement ses études à la Sorbonne jusqu’au doctorat ès-lettres. Après sa thèse sur la mystique religieuse, Le Verger, le Temple et la Cellule, il publie plusieurs travaux dont une étude sur Pierre Gringoire et le théâtre à la fin du Moyen Age.
A la veille de la Première guerre, il abandonne l’enseignement pour se consacrer au roman et au théâtre. Plusieurs de ses titres eurent un certain écho: Adam et Eve, Le Livre des amants, La Femme a ses raisons, L'Enfant d'Israël. Plusieurs furent couronnés par l'Académie française. Certaines de ses pièces, Bonheur, Et les Enfants recommencent, Clarté, Tu crois avoir aimé, furent jouées avec succès, tant en France qu'à l'étranger. Son œuvre est surtout consacrée à l’analyse de la psychologie des couples et témoigne de la sensibilité de son époque.
II fut aussi un brillant conférencier en France et en Europe, sur des sujets littéraires, musicaux et artistiques.
Le goût des arts
Critique d'art et collectionneur de peinture, de mobilier et d’objets d’art, il a écrit plusieurs essais sur l'art du XVIIIᵉ siècle et une initiation à l'art ancien et moderne, Les Lunettes de l'amateur d'art.
Dans sa jeunesse, il a aidé son oncle Paul Oulmont à développer une collection de peintures et dessins du XVIIIᵉ siècle, léguée en 1917 au musée d’Epinal. Par la suite, il donnera la plus grande partie de ses collections à différents musées : Strasbourg, Besançon, Mulhouse, Pontoise et Saint-Cloud.
L’amitié des artistes
Bon connaisseur de la vie artistique et littéraire de son temps, il a toujours aimé conseiller et encourager les créateurs et artistes venant le voir.
En 1982, il remet à la Fondation de France un don destiné à un « Centre d'aide aux artistes» dont il organise les débuts et qui devient, après sa mort en 1984, la Fondation Charles Oulmont.