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La Compagnie Arguia Théâtre 

Compagnie de théâtre

Prix Charles Oulmont 2009, dans la catégorie “Théâtre”

 
 

a compagnie Arguia Théâtre se crée en 1994, à l'initiative de Panchika Velez, sur le projet de faire découvrir le théâtre contemporain français et espagnol en naviguant d'une langue à l'autre, d'une écriture à l'autre, d'un pays à l'autre, et de ponctuer cette allure de visites du répertoire classique. Logiquement, la compagnie s'implante en 1996 en région Aquitaine, à Dax (elle y est subventionnée par la ville, le département, le conseil régional, la Drac et bénéficie d’un partenariat avec le Grand Hôtel Splendid de Dax) et dispose aussi d'une antenne à Paris.

L’implication territoriale est forte, et outre les ateliers de pratique artistique auprès de scolaires, d'enseignants, et  les ateliers de théâtre pour amateurs, la Compagnie Arguia s’attache à la promotion des écrivains de théâtre en organisant des résidences et des Rendez-Vous avec les auteurs. 
Panchika Velez a mis en scène plusieurs pièces de Paloma Pedrero (Théâtre du Chaudron / Cartoucherie de Vincennes, Vingtième Théâtre à Paris, Bellas Artes à Madrid), plus récemment, Rodolf Sirera au Petit Hébertot et Stephan Wojtowicz au Théâtre 13.

C’est néanmoins à Paris, au Théâtre de Poche, que nous avons apprécié

leur travail sur le Journal à quatre mains de Benoîte et Flora Groult dans l’adaptation de Lisa Schuster et la mise en scène de Panchika Velez. Le Journal à quatre mains est composé des cahiers noircis, au jour le jour, du 6 mai 1940 au 18 janvier 1945, par deux sœurs, deux jeunes filles issues de la bourgeoisie éclairée, liées par une sororité indéfectible, qui traversent la guerre, de ses heures les plus sombres à la vitalité lumineuse de la Libération, dans un parcours initiatique, qui les conduit de l’état de jeunes filles à celui de femmes. L’adaptation de Lisa Schuster, qu'elle lisait avec Aude Briant, a séduit Panchika Velez par la musicalité évidente du dialogue et la théâtralité naturelle de l’écriture.

Lisa Schuster (qu’on a vue chez Didier Bezace dans Grand’peur et misère du troisième Reich, ou dans Nouvelles brèves de comptoir chez Jean-Michel Ribes, ou encore dans L’Oeuf de Félicien Marceau en Avignon), et Aude Briant (dernièrement dans Le Suicidé de Nicolaï Erdman, mis en scène par Jacques Nichet, après le Tartuffe de Sobel, Je suis écrit de Novarina ou la Vie de Myriam C. de François Bon au Théâtre de la Colline) sont accompagnées de Claude Plet, scénographie, Pierre Jauze, lumière, Marie-Christine Franc, costumes, et Michel Winogradoff, son.