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Hélène Vincent

Comédienne

Prix Charles Oulmont 2011, dans la catégorie “Théâtre”

 
 

Sa dernière apparition dans La Célestine, mise en scène par Christian Schiaretti à Villeurbanne et aux Amandiers, lui a valu encore une nomination aux Molières, après celle de 2010 pour Alexandra David-Neel, mon Tibet (mise en scène Didier Long), après deux Césars en 1989 (La vie est un long fleuve tranquille) et 1992 (J’embrasse pas). Hélène Vincent n’est donc pas une inconnue, belle occasion de tirer ce fil rouge qui traverse toute sa carrière en nous attardant sur ce personnage qu’elle porte dans un geste naturel, cette figure de femme forte et sensible qui  se manifeste dans Molly Bloom (mise en scène Jean-Michel Dupuis), dans la

Geesche de Liberté à Brême (mise en scène Jean-Louis Hourdin), et l’an dernier avec Le festin de Babette en concert-lecture dans le cadre du Festival d’Ile-de-France.  Et comme ces femmes, Hélène Vincent n’entre dans aucun moule, et déborde largement ce personnage dans une carrière riche et abondante, tant au théâtre, comme comédienne ou metteur en scène, qu’au cinéma ou à la télévision, ou encore dans des rapprochements avec la musique, comme pour Le festin de Babette, ou Beethoven autopsie d’un génie, à l’auditorium du Louvre dans le cadre de « Ludwig van Beethoven et ses métamorphoses ».