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Aurélien Daudet

Comédien

Prix Charles Oulmont 2009, dans la catégorie “Théâtre”

 
 

Après des études universitaires, un passage par l’Allemagne et une formation de théâtre, Aurélien Daudet entame un parcours divers où on lira volontiers deux axes : goût du théâtre autant que du monde, solitude et ouverture aux autres. Ancien journaliste et analyste financier, comédien de théâtre, cinéma et télévision, il anime en outre des séminaires de communication en entreprise.

Présent à la scène (Chantecler au théâtre du Gymnase en 2002, Peines d'amour perdues et Vaudeville dans les champs à l'Aria de Robin Renucci, Tante Olga, au Théâtre de la Huchette en 2008-2009, et bientôt Le Crocodile, de Fedor Dostoïevski, à  Levallois-Perret, janvier 2010), comme à l’écran, il montre aussi quelque affection pour le spectacle solitaire (Noëls Noirs, au Zanzibar Théâtre, Je m'appelle, d'Enzo Cormann à Saint-Benoît du

Saut (36), Les Lettres de mon moulin, au Théâtre de la Huchette en 2009), pour la lecture en public (Librairie du Bon Marché, de l'Atelier), à la radio (lecture d’extraits de romans contemporains sur France Culture) et à l'écran (doublage de documentaires).

C’est son travail dans Les Lettres de mon moulin (mis en scène par Léo Cohen-Paperman  à La Huchette) que la commission a remarqué. Il y joue en évitant la révérence ordinaire aux textes trop classiques, mais cette jolie dérision, que l’esprit de famille – il est l’arrière-arrière-petit fils d’Alphonse Daudet –  rend affectueuse, lui permet d’en tirer la sève tragique comme la simplicité lumineuse, et de remettre enfin son aïeul sur les planches. Il joue encore les Lettres à Hollywood en octobre, avant d’enchaîner sur Hyènes, de Christian Siméon, puis sur Pablo, d’Eduardo Pavlovski.